Cette journée restera pour moi mais surtout pour les joueurs de l'équipe de France, un grand moment. Peut-être le début de leur coupe du monde. Un moment où l'on touche du doigt le poids de la culture maorie dans ce pays. Vers midi, les joueurs de la sélection française ont été accueillis, comme toutes les autres nations à Auckland, Dunedin ou ailleurs dans le pays, par une cérémonie d'accueil dans la plus pure tradition maorie. Le Powhiri est une cérémonie de bienvenue pratiquée par une tribu maorie.
Direction le marae d'Orakei, à l'Est d'Auckland. Il faut monter un peu sur les auteurs du domaine mais la vue sur la baie d'Auckland fait oublier les efforts. Là-haut, des centaines de français avaient préparer ce rendez-vous avec leur équipe. Petits drapeaux, chansons, gamins peinturés, tout y était. Les hommes de Marc Lièvremont allaient alors vivre un grand moment.
En guise d'accueil, un haka réalisé par plusieurs dizaines de membres de la tribu Ngati Whatua o Orakei, ainsi que des chants religieux destinés à protéger les visiteurs. La délégation française s'est alors installée dans le "marae", le temple sacré, pour écouter les discours, du président de l'IRB, Bernard Lapasset, de l'ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, Francis Etienne, et du maire d'Auckland, Len Brown, notamment.Puis et venu le moment du Hongi, baiser maori effectué nez contre nez. Un beau moment de fraternité.
Enfin, les Bleus reçurent leur casquette du Mondial, ou "caps", une tradition très anglo-saxonne. Avant de regagner leur camp d'entraînement, les Bleus ont pu réaliser qu'ils étaient bien en Nouvelle-Zélande.
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